L’ostéopathie est une thérapie très efficace qui est un complément parfait du sport. Contrairement à la kinésithérapie, qui se focalise essentiellement sur une partie douloureuse du corps après un choc, l’ostéopathie actionne sur le corps en général. Son objectif principal est d’assurer l’harmonie du corps en général. L’ostéopathie peut être pratiquée à titre préventif mais aussi à titre curatif. Préventif car avec cette pratique, les risques d’accidents en plein effort, tels que les déchirures musculaires sont minimisés. Le sportif peut donc offrir le meilleur de lui-même, avec la moindre peur de se blesser. L’ostéopathie avant effort est donc une sorte de contrôle afin de déterminer si le sportif est prêt ou pas à faire l’effort. Et curatif car cette pratique traite toutes les irrégularités et le traumatisme après choc. Mais une question se pose : comment bien choisir son ostéopathe ? Quelques détails très importants sont à considérer.
Rôles
Le principal rôle de l’ostéopathe est de déterminer les problèmes fonctionnels qui sont à l’origine des limites physiques d’une personne et d’y remédier en appliquant des méthodes soit manuelles soit à l’aide d’appareils. Il peut s’agir de troubles musculo-tendinites, ou d’autres troubles en relation avec le système circulatoire ou digestif. La douleur liée à ces problèmes est soit aiguë, c’est-à dire provenant d’un choc quelconque, soit chronique, suite à une mauvaise posture. Une fois que l’ostéopathe prend conscience que les symptômes des problèmes s’aggravent et qu’ils ne relèvent plus de ses compétences, il ne doit pas insister à essayer de résoudre le problème, il oriente son patient vers un médecin compétent. Il est important de savoir qu’un ostéopathe ne peut en aucun cas traiter et guérir des pathologies graves comme le cancer, par exemple. Bien sûr, l’ostéopathie peut compléter un traitement, probablement pour soulager quelques irrégularités en relation avec la pathologie, mais cela ne mène pas à la guérison. Donc, un ostéopathe qui se vante pouvoir guérir une maladie grave n’est qu’un faux. Il faut bien choisir son ostéopathe pour ne pas tomber dans leur filet.
Travail
L’ostéopathie, comme toute thérapie, se fait en plusieurs consultations ou séances. La première séance consiste à un check-up complet du patient. L’ostéopathe lui pose une série de questions qui reposent sur ses antécédents et sur ces activités quotidiennes. Lors de cette série de questions, le patient est tenu de dévoiler tous ses antécédents, surtout ceux reliés à sa santé et qui sortent de l’ordinaire comme les chirurgies, les traumatismes, etc. Ainsi, le thérapeute peut analyser ce qu’il va entreprendre et voir aussi si l’ostéopathie est ce qu’il faut au patient ou même si elle est déconseillée au patient. Après la série de questions vient l’inspection. L’ostéopathe observe scrupuleusement le patient, à savoir sa posture, etc. puis teste la mobilité du corps en entier pour voir d’éventuels blocages. Enfin, à cette première séance même, il tente déjà d’actionner sur les blocages détectés afin de les réajuster. Pendant les prochaines séances, le thérapeute fait son travail d’ostéopathe. Au plus tard après la troisième séance, des améliorations doivent déjà être observées par le patient. Il est bon de savoir que les séances doivent avoir un intervalle de trois semaines environ. Alors, il faut très bien faire attention aux soi-disant ostéopathes qui facturent des séances trop régulières, et qui dont les résultats des séances donnent que dalle à la troisième séance.
Titre
Un ostéopathe confirmé doit être titulaire d’un diplôme particulier en ostéopathie, qui a été délivré par une institution reconnue par le Ministère de la Santé. Faute de diplôme, il doit avoir une autorisation d’exercer en tant qu’ostéopathe. En fait, il est à noter que d’autres praticiens dans de branches similaires ou proches existent aussi. Il s’agit notamment des kinésithérapeutes, des infirmiers, des anciens médecins, etc. qui ont l’autorisation d’exercer. Certains d’entre eux pratiquent l’ostéopathie et leur vrai métier en parallèle. Donc, par exemple, il y a des médecins qui sont aussi ostéopathes.